La Sagesse Majestueuse du Christ en répondant aux Pharisiens

Notre Seigneur a pris les pharisiens à plusieurs reprises au sujet de leur application de la loi à des circonstances particulières. Par exemple, il leur a reproché d’avoir jugé que si quelqu’un met de côté l’argent qu’il aurait dû dépenser pour son parents dans le besoin, et le promet au trésor du Temple, ils n’ont plus de obligation de subvenir aux besoins de leurs parents. Il dit qu’ils ont effectivement brisé le devoir solennel que les doivent à leurs parents avant Dieu. (Matthieu 15:3-6)

Notre Seigneur va explicitement plus loin que de corriger le pharisien interprétation de la loi. Dans le sermon sur la montagne, Il prétend avoir autorité sur la loi elle-même quand Il dit: « Vous l’avez entendu dire de vieux old Mais je dis-le-toi. »Notre Seigneur fait cela parce qu’Il est la Parole faite chair. mot peut également représenter le Tora, la loi donnée par Dieu dans Son infini sagesse. Notre Seigneur est le Tora fait chair.

Quand Dieu a donné la loi à Moïse sur le mont Sinaï, c’était terrifiant spectacle:

« Quand les gens ont vu le tonnerre et la foudre, la trompette a explosé et la montagne fumant, ils craignaient tous et tremblaient. Alors ils ont pris une position beaucoup plus loin et dit à Moïse: Tu nous parles, et nous allons écoutez, mais que le Seigneur ne nous parle pas, sinon nous mourrons. » (Ex 20, 18-19)

Les Israélites n’osèrent pas s’approcher de la montagne sainte. Saint Paul le rappelle dans sa lettre aux Hébreux et dit que,

« Vous êtes venus à la montagne de Sion, à la ville du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, et à la compagnie de milliers d’anges, et à l’église des premiers-nés, qui est écrite dans les cieux, et à Dieu le juge de tous, et aux esprits des justes rendus parfaits, et à Jésus le médiateur du nouveau testament, et à l’aspersion de sang qui parle mieux que celle d’Abel. » (He 12, 22-24)

Nous arrivons à tout cela quand nous venons à la messe. Dans sa miséricorde, le Christ nous permet et nous invite à nous approcher de Lui, mais l’attitude appropriée est celle de la sainte crainte et de l’adoration.

Dans le chapitre 22 de l’évangile selon saint Matthieu (Matthieu 22:36-46), Notre Seigneur donne une correction encore plus profonde aux pharisiens. Un avocat expert « Le tentant » ou pourrait-on dire, « essayant de Le faire trébucher », Lui demande: « Quel est le plus grand commandement de la loi? » La réponse de Notre Seigneur semble très simple : Il dit que le la première est d’aimer le Seigneur, votre Dieu, et la seconde est d’aimer votre voisin. 

On peut se demander pourquoi on a dit que l’avocat expert posait un piège. Saint Jean Chrysostome explique que les pharisiens s’étaient déjà plaints que Notre Seigneur, étant un homme, Se soit rendu égal à Dieu. Ils espéraient qu’Il ajouterait ou modifierait le premier commandement et provoquerait encore plus de fureur et de scandale.

Notre Seigneur ne prend pas l’appât, mais les écrase avec une autre question de Sien. Il a demandé quel Fils était le Christ (ou le Messie). Ils ont donné le réponse traditionnelle, que le Christ était le Fils de David. Points de Notre Seigneur que dans le psaume 109, qui est une prophétie messianique, le Christ est clairement aussi Seigneur, vraiment Dieu. Ils n’osaient plus Lui poser de questions parce qu’ils étaient incapables de répondre comment le Messie, qu’ils croyaient être un homme, pouvait être engendré avant l’étoile du jour, avant la création, comment il pouvait être le prêtre éternel, le juge des nations, comme le décrit le psaume.

Une vision grandiose et effrayante s’ouvre devant eux. Si Notre Seigneur a raison, ils sont face à la vérité jusqu’alors inimaginable selon laquelle l’infinie majesté de Dieu pourrait se faire chair, naître homme et habiter parmi eux. Face à cela, ils n’ont pas osé Lui poser d’autres questions.

Quand nous commençons même à entrevoir l’éclat et la majesté des réponses de Notre Seigneur, nous devons aussi nous tenir dans la crainte devant la grandeur pure de Son L’Esprit, Sa Sagesse. Si nous connaissons un peu de théologie, nous devrions toujours nous souvenir que si nous voyions la plénitude de ce que nous croyons, cela nous écraserait, n’était-ce pas pour la grâce de Dieu, et Sa bonté en nous permettant même un aperçu de Sa grandeur.

Saint Thomas a reçu une telle vision tard dans sa vie, après quoi il écrirait pas plus. Il ne terminait pas Summa Theologica parce que, comme il dit à son frère, tout ce qu’il avait écrit semblait être de la paille. C’est un bon leçon pour nous, petits mortels.


CRÉDIT PHOTO: Wikimedia. Mosaïque du Christ Pantocrator. Cathédrale de Cefalù. Photographié par: José Luiz Bernardes Ribeiro. Attribution Creative Commons – Partage à l’identique 4.0 International.